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La localisation consiste à adapter un produit, en l’occurrence un logiciel, au contexte linguistique et culturel du marché cible
Un logiciel est créé sur un marché spécifique, mais s’il est destiné à l’exportation, il faudra, dès la phase de conception, supprimer toute référence ou composante liée à la culture et aux us et coutumes du marché local. Appelée internationalisation, cette première étape est du ressort des développeurs du produit. Quant aux traducteurs, ils devront, outre la traduction, savoir adapter les expressions, les conventions locales, comme la devise, l’unité de mesure, la date, les titres, ou les symboles et les images, pour donner au texte cible la même clarté et la même efficacité que le texte source. Par exemple, des symboles couramment utilisés dans certains pays peuvent avoir, dans d’autres, des connotations totalement différentes, voire, dans certains cas, offensantes. Outre ces éléments, il faut aussi tenir compte des différences au niveau des pratiques légales et des réglementations.
Le service de localisation de logiciels comporte la traduction, si possible dans l’ordre, des éléments suivants :
- les chaînes de logiciel
- la documentation
- les rubriques d’aide
Les chaînes de logiciel comportent des difficultés de traduction, parce qu’il s’agit de phrases courtes, sans aucun contexte, avec un sens souvent ambigu et des limites de caractères à respecter. Le projet doit être confié à une équipe experte, formée de traducteurs, réviseurs et chefs de projet. Sa gestion repose sur des outils de traduction assistée (TAO) et sur des glossaires spécifiques, afin d’assurer l’uniformité et la cohérence intrinsèque des traductions. À la fin de la traduction, les contenus traduits doivent être compilés pour procéder à une vérification minutieuse des textes visualisés. Cette vérification peut être faite par le client, par le responsable du marché cible ou par interlanguage.
Une fois la traduction du logiciel terminée, il faut effectuer les captures d’écran à intégrer dans la documentation (manuels d’utilisation, manuels d’installation, etc.). C’est seulement maintenant qu’il est préférable de passer à la traduction des manuels, en faisant attention à respecter l’uniformité terminologique par rapport aux pages-écrans figurant dans cette documentation.
Après la documentation, il faut compiler les rubriques d’aide de la même façon.
Le projet de localisation d’un logiciel se termine par un test fonctionnel de tous les composants en matière de formatage, de mots-clés, de références croisées et d’exactitude du contexte.